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Plaza de la Constitución

De Place del Rey, ou le nom du régent du moment, à Place de la República, de José Antonio ou Place de la Constitución, nom avec lequel elle a été baptisée en 1933 et qu’elle porte encore de nos jours.

La même année, les dépendances du Conseil municipal sont déplacées dans le bâtiment qui deviendra l’hôtel de ville, donnant ainsi à ce lieu le nom populaire de Place de l’Hôtel de ville ou de la Place de l’horloge, une désignation connue de tous, même si elle n’est pas officielle.

Le quartier général de la Guardia civil depuis le dernier tiers du XIXe siècle était installé dans ce qui sera le bâtiment de l’hôtel de ville, transféré à l’arrière du bâtiment pour installer les dépendances municipales après la réforme effectuée par l’architecte Don Alberto López de Asiaín. Enfin, en 1994, la caserne sera située à la sortie de la ville.

La façade de ce bâtiment vaut la peine d’être vue, avec les remarquables armoiries de Bailén et l’horloge et la tourelle qui ont été fabriquées pour lui. Aujourd’hui, nous voyons un chronographe électronique acquis le 15 octobre 1982, étant donné que plusieurs auparavant ont été marqués par le passage du temps, ce qui rend nécessaire de s’en débarrasser en raison des pannes rapides des anciennes.

En remontant dans l’histoire, la première enregistrée date de 1822, situé dans la Tour Mocha de la résidence-forteresse réservée aux Comtes Ponce de León, dans ce qui avait été l’ancien château de Bailén. Par la suite, en 1849, une nouvelle acquisition a lieu mais elle aura une faible durée de vie utile et sera remplacée par une autre en 1862, à laquelle s’ajoutent deux cloches, conservées jusqu’à aujourd’hui. S’agissant de la première à être installée dans la tour qui devait être construite à cette fin, un énorme effort économique a été fait, financé à la fois par le budget municipal et par les voisins de Bailén, qui ont contribué pour moitié aux quarante mille reales du montant total. Petite anecdote : pendant sa construction, un des travailleurs est tombé et a heureusement été sauvé par un Garde civile de la caserne, qui a amorti la chute. Enfin, la détérioration a entraîné l’avant-dernière acquisition le 28 novembre 1914, qui restera jusqu’à l’arrivée de celle que nous connaissons aujourd’hui.

En entrant dans l’intérieur de l’hôtel de ville et plus particulièrement dans la salle capitulaire, nous trouverons une copie du portrait original du général Castaños qui a été réalisé par le peintre valencien Vicente López Portaña, peintre de la Maison de Fernando VII à la suite de Goya, et qui a su traduire les prouesses du premier Duc de Bailén à travers un visage calme et plein d’expérience. La reproduction du même portrait est confiée par le maire José Morillo Cárdenas au duc de Bailén Don José María Cavero de Carondelet Goicoerrotea en 1927. Un an plus tard, coïncidant avec les événements commémoratifs de la bataille de Bailén, le Président de l’Assemblée nationale, M. José de Yanguas Messía, remettra la toile réalisée par M. José Nogué et Massó.