Conséquences

Le 22 juillet, au relais de poste du Camino Real, dans une humble auberge près de Villanueva de la Reina, a eu lieu la signature des capitulations, qui ont suivi le lendemain sur le champ de bataille la reddition des honneurs de l’armée française aux Espagnols, dont même si nous n’avons aucune preuve documentaire, même le peintre José Casado del Alisal représente cette scène.

Cette victoire signifiait un nouvel espoir pour l’Espagne et le début de la fin du règne de Napoleón en Europe, même si la guerre d’indépendance durerait encore six ans.

Ferdinand VII fut libéré et, à son retour, il fut accueilli avec enthousiasme par le peuple espagnol, qu’ils appelaient Le Désiré. Entre-temps, en 1812, un nouvel évènement historique s’est produit lorsque les Cortes de Cádiz se sont réunies pour rédiger la première Constitutions d’Espagnole, communément connue sous le nom de La Pepa, qui en put être mise en pratique qu’en 1833 en raison du gouvernement absolutiste instauré au retour du roi.

Il y a eu les nombreuses reconnaissances pour Bailén pour cette exploit héroïque, comme le titre de Très Noble et Loyal obtenu en 1890 ou le rang de Ville, accordé en 1850, la reine Isabel II exigeant que toutes les villes de plus de 10000 habitants doivent nommer l’une de leurs trois rues principales avec le nom de Bailén; ainsi que H.M. II ordonna de réaliser une fontaine publique ornée d’une statue en marbre, pour un meilleur approvisionnement en eau potable d’une ville aussi noble et, également, en reconnaissance des mérites obtenus par les habitants de ladite ville dans leur participation active au conflit, tout cela, à la demande du Mairie de Bailén, que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Déesse ibérique de la Place du Général Castaños ouLa Matrone.